Une question communautaire?
La LBFA, via ses clubs, va-t-elle oser mettre un frein au développement d’une structure qui se lance? Voilà la question qui se posera le 14 octobre!
«Et j’ose imaginer que le bon sens l’emportera, répond Michel Vandenhende, le président de l’ACDC. On ne gêne personne! On est assez distant de Tournai, Lessines, Ath pour n’empiéter sur le territoire de personne. Parmi les 60 membres, un seul vient par exemple de la Rusta car il habite à 600 mètres de la piste d’Anvaing. Les autres n’étaient affiliés nulle part et ce sont 60 gamins qui n’auraient peut-être jamais débuté l’athlé sans l’existence du club. Ils viennent de l’entité, de Flobecq, d’Ellezelles ou de… Renaix.» Et si le souci venait de là? «Oui, je viens de Renaix, comme une famille de quatre athlètes, mais on parle français. Et deux autres personnes sont néerlandophones mais habitent Dergneau. Je ne peux me dire que le souci soit d’ordre communautaire car en sport, on est au-dessus de tout ça quand même, non? On parle les deux langues à l’entraînement mais n’est-ce pas positif pour des gamins qui bossent leur néerlandais sans s’en apercevoir?, s’interroge le président qui n’est pas sans piste pour faire évoluer les choses en cas de refus de la LBFA. La ligue flamande se dit prête à nous accueillir. Mais on aurait encore là une histoire à la belge! Il reste le tribunal… Une avocate nous a déjà dit que l’on gagnerait à tous les coups. Mais on ne souhaite pas en arriver là. Ce serait bien triste!»
Source:L.D. – L’Avenir