L’ACDC passe en courant continu à la LBFA

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Enfin reconnu par la Ligue francophone, le club de Frasnes peut vaquer à ses belles occupations le cœur léger et l’esprit libre.

Le 10 octobre, c’était jour de fête du côté des Collines après l’annonce de la Ligue francophone d’athlétisme de la reconnaissance officielle du club de Frasnes créé en 2019 et qui se heurtait aux réticences de certains. «On pourra donc “dossarder” nos membres pour toutes les compétitions officielles ainsi qu’en organiser, se réjouit Michel Vandenhende, président de l’Athlétic Club des Collines. Si la reconnaissance de la LBFA a tardé et nous a coûté beaucoup d’énergie qu’on aurait bien aimé placer ailleurs, notamment sur la piste aux côtés de nos affiliés, on est heureux. Pour l’ensemble du club, c’est un gros soulagement et une forme de récompense de tout le travail engagé depuis un an. Il est juste regrettable qu’il ait fallu se battre de cette façon et durant autant de temps. Mais on ne refera jamais le passé. Place à l’avenir désormais et on veut qu’il soit le plus agréable possible!»

«Recruter et non débaucher»

Il passera par une volonté du comité de l’ACDC à montrer qu’il n’est pas là par pur hasard ou copinage… «Il n’y a ni rancune ni rancœur. Vous pouvez me croire, on n’en veut à personne. Désormais, on veut juste prouve qu’on a le droit d’être là, au milieu des autres clubs reconnus par la LBFA. Le plus gros du travail ne fait que commencer. On a envie de s’étendre, de prendre une certaine ampleur tout en respectant ce qui est en place autour de nous, dans les autres clubs de la région.»

Mais l’idée de se développer passera d’office par du recrutement, non? «Bien sûr mais recruter ne veut pas dire débaucher. Nos clubs voisins ont leurs affiliés qui se sentent sûrement bien chez eux et le but n’est pas d’aller dire à ces derniers que c’est beaucoup mieux chez nous car ce serait trop prétentieux et ce n’est de toute façon pas le cas, précise le président de l’ACDC. Mais on est convaincu que dans l’entité frasnoise, il y a, chez les jeunes, des athlètes en devenir qui s’ignorent encore. Jusqu’ici, on n’a fait aucune publicité ni entamé aucune démarche auprès des écoles mais on le fera car c’est une source de recrutement à côté de laquelle on ne peut passer. Il y a déjà de la demande, on a d’ailleurs encore accueilli récemment quatre nouvelles arrivées, mais on peut la susciter encore plus. Le tout sera d’être prêt à accueillir toutes les nouvelles têtes dans de bonnes conditions.»

Chaque chose en son temps!

Il faut des encadrants, des formateurs, des entraîneurs pour cela. «Il y en a déjà mais on est à la recherche d’aide. D’ailleurs, je lance un appel aux personnes qui désirent s’investir auprès de jeunes sportifs. Je pense entre autres à de jeunes professeurs de gym qui y trouveraient un bon complément au cursus scolaire qu’ils ont suivi. De jeunes diplômés qui, au-delà d’un petit défraiement, pourraient s’enrichir sur les plans humain et technique.»

Préparer au mieux les affiliés pour leur permettre de participer en confiance aux compétitions de la fédération, voilà le sens que prend la formation enseignée à l’ACDC qui, grâce à son formidable outil qu’est la piste d’Anvaing, pourrait devenir un organisateur fort apprécié par le milieu. «On a, il est vrai, la chance d’évoluer dans un cadre fantastique, reconnaît Michel Vandenhende. Mais chaque chose en son temps. Surtout en cette période de crise sanitaire. On aura assurément un triste hiver avec très peu voire pas du tout de compétition. Participer à ce qui pourra avoir lieu, on le fera car nos jeunes auront ce besoin de se mesurer à d’autres. Mais organiser, dans l’immédiat, cela semble difficile mais c’est un objectif que l’on garde en tête pour plus tard. Un peu à la fois, comme on dit! On va grandir et la gratuité offerte par la commune aux clubs sportifs en ces temps difficiles est une excellente chose.»

«C’est aussi notre rôle…»

Comme tous les autres clubs, l’ACDC doit s’adapter aux mesures prises quant aux entraînements des plus grands. «On maintient ce qui peut être maintenu. On conseille nos affiliés qui ne peuvent plus venir à la piste en groupe. On leur conseille d’entretenir la condition: vitesse, assouplissements, footing… Garder une activité physique est essentiel. Si on peut les aider en les motivant, c’est aussi notre rôle.»

Souce:https://www.lavenir.net/

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